Les objets que Péris dessine sont des objets du quotidien, brillant par leur simplicité et évoquant le milieu humble qui l'entoure : l'ampoule qui pend au bout du fil, le porte-manteau à l'ancienne, le sommier de fer, la chaise en bois ( Il a la manie de "sauver" les chaises jetées au rebut dans les rues de son quartier et les collectionne dans sa cave). Ici, une exception : la voiture ! Car Péris déteste les voitures et tout ce qui s'y rapporte. Mais sa façon de la peindre, sur fond blanc (symbole du non-être?) et comme faisant front à la nature, révèle bien sa distance par rapport à ce qu'il considère comme un fléau des temps modernes. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. |